Mines de clowns

de et avec Sylvia Delagrange et Tristan Hybertie

durée 1 heure

à partir de 3 ans

adaptation clownesque, libre et déjantée de contes populaires
Mines de clowns

C’est par le réveil d’un drôle de livre enchanté que s’ouvre notre histoire…

Arrivent Philippine et Georges, deux clowns complètement déjantés, à l’imagination débordante. Le recueil va alors s’avérer une vraie mine à histoires, une étonnante boîte à malices…

Au gré des pages qui tournent et avec le grain de sel du public, une foule de personnages

va envahir la scène : le petit chaperon rouge, la sorcière, le loup, la grand-mère, le chasseur, puis Bill Tchernov, Mlle scarabée…

 

« Revoici donc nos deux clowns survitaminés et adeptes du détournement de conte.
Survitaminés, car même les enfants les plus turbulents et les plus… "vivants" restent en général sidérés de constater que des adultes peuvent être encore plus chahuteurs et imaginatifs qu'eux.
Même si vous connaissez le petit chaperon rouge par coeur depuis vos 6 ans, nous pouvons vous garantir que des versions comme celle là, vous n'en avez jamais vu ! Un spectacle à voir en famille. »

Théâtre du Grand Rond

17-11 : MASLACQ FOULE À MÉNAT POUR MINE DE CLOWN

Le 15 octobre dans la salle Menat, l'équipe des bibliothécaires avec le concours du Pôle Lecture de Mourenx et de la Municipalité a reçu le duo de comédiens de la compagnie « Rêve de théâtre » pour un moment qui a enchanté les enfants et leurs parents. 

La salle Ménat était comble pour le spectacle: « Mine de clown ». Les petits maslacquais des deux écoles étaient rejoints par des enfants des villages voisins.

Invitant dans un premier temps les spectateurs venus nombreux à entrer dans l'espace de la bibliothèque municipale, l'équipe leur a présenté rapidement le programme du pôle lecture de l'année 2016/2017 : « Et vous trouvez çà drôle ?». Le ton était donné !

Et en effet, durant plus d'une heure , deux clowns un peu fêlés ont invité les enfants à une relecture déjantée de contes: une belle au bois dormant burlesque finit en Barbie par peur d'embrasser le prince charmant, le loup du chaperon rouge cache ses vilaines oreilles sous un bonnet d'aviateur et n'entend plus son texte, madame scarabée surexcitée fait chanter ses prétendants qui finissent en « bêtes de scène ».

Tout autant que les enfants qui , à la fin du troisième conte auraient voulu une nouvelle histoire, les parents n'ont pu retenir leur éclat de rire durant le spectacle.

Publié le 

Furie clownesque

 

Le conte prend un sérieux coup de clown avec le retour des mines du même nom au théâtre des Mazades.

Article paru le 11 mai 2008

 

Aaaah, des comédiens qui prennent en compte les accompagnateurs des enfants, que ça fait plaisir ! Georges et Philippine (alias Tristan Hybertie et Sylvia Delagrange), visent le tant convoité "tout public" - presque un label - et touchent en plein mille. Petites et grandes cibles atteintes en d'autres temps au théâtre de la Violette, le seront de nouveau au théâtre des Mazades par les "Mines de clowns" de la compagnie 

Rêves de théâtre.

Philippine et Georges, Georges et Philippine : des couettes blondes, un festival de couleur en guise de costume. Ces deux-là forment un couple clownesque tout ce qu’il y a de plus standard et efficace – les meilleures tambouilles se font dans les vieilles marmites. 

Ainsi, c’est en clowns dignes de ce nom qu’ils restent cachés au début du spectacle, derrière leur … hum… on va dire leur "forêt-façade de maison", quelque chose dans ce goût-là. En bons et honnêtes clowns, disions-nous, Georges et Philippine ne montrent leur nez qu’après un long rituel, phase d’approche mouvementée de leur public : le prélude est sonore, plein d’objets volants tout à fait identifiables (avec le meurtre d’un réveil, notamment), voilà le public mis dans l’ambiance. Ils font semblant d’être timides, poussent des cris de terreur à l’idée d’être en retard, mais, moyennant quelques éclats de rire, les deux énergumènes bruyantissimes finissent par montrer leur bout du nez… rouge bien-sûr ! Rouge comme l’étrange livre qui trône au milieu de la scène, et qui entend bien dépasser sa simple condition d’objet littéraire : matée par cet ouvrage caractériel, Philippine rentre dans les rangs, siffle un bon coup et c’est parti !

 

   Trois histoires et une pincée de sulfure : le Petit chaperon rouge, c’est bien joli, mais restons clown tout de même. La gamine au chaperon voudrait partir en scooter, la mère-grand prend une perceuse pour visser son placard, les scarabées rappellent leur fonctionnement biologique peu ragoûtant avec le plus grand sérieux, le roi marque un essai avec la future Belle au Bois dormant, qui, après la piqûre de quenouille que l’on sait, danse avec son prince charmant, entre le tango raté et le strip-tease ; comme il ne faut choquer personne, les débordements de Georges – le clown qui pousse toujours trop loin – sont vite recadrés par sa moitié. Encore que Philippine ait du mal à le retenir lorsque ce dernier décide de passer la ligne rouge et d’aller aboyer ou miauler dans les oreilles des enfants… pour leur plus grand bonheur.

 

L’abolition des frontières entre la scène et la salle permet aux deux clowns d’emporter le public dans leur frénésie joyeuse. Ça galope en tous sens, sème un joyeux désordre, jusqu’à prendre la régisseuse à partie. Il y a plusieurs relations possibles entre les comédiens et le jeune public, et elles sont généralement gages de réussite : ici, peu de prétentions didactiques, on est plutôt dans le "vous en voulez encore ?" Et devinez quoi : ils en veulent encore ! Encore de ces individus bariolés qui hurlent et sautent partout, qui changent de costume toutes les trente secondes, font des bourdes stupides, se fâchent l’un contre l’autre, prennent le public à témoin, hasardent quelques allusions que seuls les plus grands peuvent comprendre (on les en remercie) et ne relâchent jamais le rythme infernal de leur "illustrations d’histoires". Clouage au siège assuré ! II M. Ona

 

LE CLOU DANS LA PLANCHE